Piano-no-ki (« Arbre à piano ») veut être un
espace culturel dédié à la « création artistique naturelle ».
Piano-no-ki se propose de contribuer à la découverte de soi-même par
l’écoute profonde, qui est une résonance du cœur.
Quand un espace d’authenticité, un « jardin secret »,
s’ouvre au travers d’une expression artistique, cette
expression, qui a su se dégager de tous les critères et idéaux issus
d’un conditionnement non réfléchi, permet alors de communiquer, de
résonner vraiment avec l’autre.
La Vie est relation, résonance, rencontre. Nous pensons que c’est
seulement dans une expression attentive, qui est donc communication,
qu’une communion qui libérera chacun de ce conditionnement, qui
l’isole, pourra se produire.
Piano-no-ki fera la part belle à la musique mais ce lieu sera également
un espace consacré à toutes les formes d’expressions artistiques et
culturelles : la danse comme la poésie, la poterie comme
l’architecture...
Une pratique et une création artistiques en
résonance, partagées, une découverte et une initiation réciproques à des
univers culturels différents sont donc des vecteurs essentiels
d’une authentique communication. Cependant, pensons-nous, cette
ouverture doit toujours recevoir son la d’une relation permanente
et profonde à la Nature, sentie comme source de toute harmonie et de tout
accord.
C’est donc avec l’intention de développer cette conscience
que nous sommes une partie de la Nature que Piano-no-ki est réalisé. Pour
nous mettre en accord avec elle, et avec nous-mêmes, et pour exprimer cet
accord.
La création et la nouveauté peuvent êtres magnifiquement reliés avec la
sagesse des traditions. Elles en reçoivent Lumière, elles lui donnent
Vie. Or la richesse culturelle des traditions culturelles françaises et
japonaises, cœur initial de Piano-no-ki, par leur « grand
écart » s’ouvre déjà très largement, comme base, à une
fécondation de la création humaine, à une harmonie qui sera, nous
l’espérons, encore plus universelle.
Piano-no-ki organisera donc des spectacles, des concerts, des
expositions, des conférences, des ateliers, des débats, des éditions,
bref tous les moyens propres à nourrir cette relation.
Nous voudrions que ceux qui y assisteront ou participeront, sans distance
entre eux, s’y sentent bien, réconciliés au sein d’une
« Nature culturelle » qui soit une culture naturelle, Grand
Jardin où fleurir et s’épanouir ensemble.